Comment créer des limites vous rendra libre
<p><span style="font-weight: 400;">Depuis quelques mois, je me dis que je ne peux plus pleurer parce que les choses sont difficiles. Parce que la vie est dure. Parce que pleurer ne change rien. Je ne parle pas des pleurs douloureux qui guérissent. Je fais référence aux pleurs vaincus qui me retiennent. Coincé dans un monde souterrain. Impossible de voir ma sortie. </span></p> <p><span style="font-weight: 400;">Mais ce que je réalise, c’est que je peux me fixer des limites. Des frontières qui m'aideront à me relever lorsque je me sens abattu. Des limites qui m'aideront à me sentir productif et non épuisé. Des frontières qui m'aideront à me souvenir de qui je suis – qui m'aideront à trouver mon chemin pour sortir des ténèbres. Les limites que j'ai fixées empêchent mon esprit obsessionnel de tomber dans ce trou noir – dans le rien – aussi intrigant ou inévitable que ce trou puisse paraître. Tout est question de limites, de limites, de limites. Et puis plus de frontières. </span></p> <div id=""> <p><span style="font-weight: 400;">Je fixe des limites avec moi-même via mon emploi du temps quotidien. Ma routine. Celui que je fais chaque jour pour surmonter ce qui doit être fait. Celui qui me fait sortir du lit et être productif. Établir cette ligne de démarcation entre au moins essayer de faire avancer les choses et ne pas essayer du tout. S'enfoncer plus profondément dans l'obscurité. </span></p> <p><span style="font-weight: 400;">J'ai des limites quant au moment où je répondrai à mes e-mails et lorsque je consulterai les messages texte. Pour quand j'activerai ma sonnerie ou mes notifications. Prendre du temps pour moi-même et mes propres pensées sans interagir constamment avec les pensées des autres. Me permettant de répondre au lieu de réagir. Et puis quand je prends du temps pour les autres, je peux me donner pleinement à eux et à leurs besoins. Sans être distrait par moi-même. </span></p> <p><span style="font-weight: 400;">Même l'enregistrement de la nourriture que je mange est un exemple de limite personnelle. Je tiens un journal alimentaire pour m'aider à comprendre les besoins de mon corps. Pour m'assurer d'avoir suffisamment de protéines et de légumes. Pour me garder réglementé. Quand je n’écris pas ce que je mange, je tombe au-dessus ou en deçà de la limite: je mange trop ou sous-mange. Ou je ne reçois pas assez de nourriture parce que tout ce que je voulais manger cette semaine-là, c'était des croustilles et de la crème glacée. Négliger ce que je sais que je dois faire pour mon corps. Établir une limite nutritionnelle avec moi-même me rappelle de grignoter des fruits et de glisser du chou frisé dans mon smoothie. </span></p> <p><span style="font-weight: 400;">J'apprends que je peux aussi fixer des limites à mes pensées. Dites-moi quand je peux penser à des sujets qui sont difficiles pour moi. Sauve-moi de m'échapper dans les ténèbres. De perdre du temps. Je peux aussi fixer des limites quand je parlerai de sujets difficiles. Et quand je ne le ferai pas. Gardez-les plutôt pour la méditation, l'écriture ou la thérapie. Je constate que je récupère tellement de temps. Et cela me permet de vivre le reste de ma journée.</span></p> <p><span style="font-weight: 400;">S'il y a quelque chose dont j'ai peur, incapable de comprendre (comme COVID par exemple), je me rends compte que cela n'a pas à me dominer. Cela ne doit pas me priver de mes pensées et de mon temps. Cela, bien que je doive respecter mes responsabilités civiques concernant COVID, c'est le travail de quelqu'un d'autre de le comprendre. Que ce n’est pas sous mon contrôle. Tout ce que je peux faire, c'est reconnaître ma peur et la laisser partir. Comme un passager rebelle, je peux garder ma porte verrouillée et l'envoyer en toute sécurité sur la sienne. </span></p> <p><span style="font-weight: 400;">Envoyer des pensées difficiles, de la douleur et de la peur est à la base de la guérison. Parce qu'il ne nous sert à rien de nous y accrocher. Et cela nous enlève notre pouvoir. Nous savons que nous ne pouvons pas contrôler la vie, quels que soient nos efforts. Et que plus nous essayons, plus nous deviendrons déçus. J'ai compris, </span><span style="font-weight: 400;">le contrôle nous fait nous sentir en sécurité. Mais j'apprends que cela peut aussi nous empêcher de nous ouvrir à la vie. Aimer. Pour se connaître pleinement. </span></p> <p><span style="font-weight: 400;">Et je commence à comprendre comment mes limites me protègent plus que mes tentatives de contrôle. Gardez-moi au sol. Gardez-moi centré. Me permettant de surfer un peu plus sur les vagues. Pour que quoi que la vie me jette, je resterai à flot. Je vais définir une limite. Pour ne pas me gêner. Pour que quoi qu'il arrive, je puisse avoir confiance que tout ira bien. Pour que je puisse être libre. </span></p> <p>Lire la suite de mes blogs | Visitez mon site Web | Aimez-moi sur Facebook | <a href="https://twitter.com/jennagracewrite" rel="noopener nofollow noreferrer" target="newwin">Suis moi sur Twitter</a></p> </p></div> <p><script async src="//platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script><script async defer crossorigin="anonymous" src="https://connect.facebook.net/en_US/sdk.js#xfbml=1&version=v7.0&appId=240177772673014&autoLogAppEvents=1" nonce="y8czQ3LX"></script></p>