Questions profondes auxquelles les philosophes ont réponduPick the Brain

Date de publication: 3 octobre 2022 - Date de mise à jour: 03-10-22 - Temps de lecture: 10 minutes

<div> Si vous êtes un chercheur de sagesse, il y a de fortes chances que vous soyez toujours à la recherche de nouvelles questions profondes à poser. Après tout, il n’y a rien de tel qu’une bonne question profonde pour activer vos cellules cérébrales et vous faire réfléchir à la vie, à l’univers et à tout. Mais où trouvez-vous ces questions profondes ? Et une fois que vous les avez trouvés, comment faites-vous pour y répondre ? Heureusement, vous n’êtes pas la première personne à poser ce genre de questions. Tout au long de l’histoire, il y a eu de nombreux philosophes et penseurs célèbres qui se sont débattus avec les mêmes questions profondes avec lesquelles vous vous débattez maintenant. Dans cet article de blog, nous examinerons certains de ces philosophes célèbres et comment ils ont abordé ces questions profondes. Peut-être que leurs réponses vous donneront des indices sur la façon dont vous pouvez répondre à certaines de vos propres questions profondes. <h2>Question profonde #1 : Quel est le sens de la vie ?</h2> Chaque être humain s’est demandé à un moment de sa vie : « Quel est le sens de la vie ? C’est une question qui a été débattue par les philosophes pendant des siècles, et qui est toujours très pertinente aujourd’hui. Voyons comment le grand philosophe Aristote a répondu à cette question. Aristote est né en 384 av. J.-C. dans la ville de Stagire en Macédoine. Son père était un médecin qui a servi le roi macédonien Amyntas III, et Aristote a été élevé avec une appréciation pour la médecine et la science. Il a ensuite étudié à l’Académie de Platon à Athènes, où il s’est lié d’amitié avec un autre jeune étudiant nommé Alexandre (qui deviendra plus tard connu sous le nom d’Alexandre le Grand). Après avoir quitté l’Académie, Aristote se rendit en Asie Mineure et à Lesbos avant de retourner en Macédoine, où il devint le précepteur d’Alexandre. C’est pendant qu’il enseigne à Alexandre qu’Aristote a commencé à réfléchir sérieusement à la question de savoir quel pourrait être le sens de la vie. Il savait que c’était une question qui avait été débattue par les philosophes pendant des siècles, mais il a estimé qu’il pouvait ajouter quelque chose de nouveau à la discussion. Ainsi, Aristote a entrepris de trouver une réponse à la fois logique et satisfaisante. <h3>La définition du bonheur d’Aristote</h3> Aristote a commencé sa quête du sens de la vie en examinant le concept de bonheur. Il a estimé que si les humains sont des êtres rationnels, il va de soi que nos vies doivent avoir un but ou un objectif. <span id="div-gpt-ad-pickthebrain_com-medrectangle-4-0" ezaw="250" ezah="250" style="position:relative;z-index:0;display:inline-block;padding:0;width:100%;max-width:1200px;margin-left:auto!important;margin-right:auto!important;min-height:280px;min-width:336px" class="ezoic-ad"/> De plus, il croyait que ce but est toujours d’atteindre un bien. Mais quel est ce « bien » que nous recherchons ? Aristote a conclu que le “bon” ou le but ultime de l’humanité est Eudaimonia. Eudaimonia est souvent traduit par « bonheur », mais il est important de noter que la conception du bonheur d’Aristote est assez différente de la façon dont la plupart des gens modernes comprennent le mot. Pour Aristote, Eudaimonia n’est pas un sentiment ou une émotion transitoire; c’est plutôt une condition à long terme qui résulte d’une vie vertueuse. Alors, comment parvient-on à Eudaimonia ? Selon Aristote, il y a deux composantes principales : <ol> <li>bien utiliser la raison</li> <li>s’engager dans une action vertueuse. </li> </ol> <h4>Bien utiliser Reason</h4> Aristote croyait que les humains sont uniques parmi toutes les autres formes de vie dans le monde entier parce que nous avons la capacité de raisonner à un niveau plus profond. Cette capacité nous distingue des animaux et nous donne un grand potentiel de croissance et de développement. <span id="div-gpt-ad-pickthebrain_com-box-4-0" ezaw="250" ezah="250" style="position:relative;z-index:0;display:inline-block;padding:0;width:100%;max-width:1200px;margin-left:auto!important;margin-right:auto!important;min-height:280px;min-width:336px" class="ezoic-ad"/> Pour réaliser notre plein potentiel en tant qu’êtres humains, Aristote a soutenu que nous devons bien utiliser notre raison. Cela signifie s’efforcer constamment d’acquérir des connaissances, de poser des questions personnelles et de comprendre à la fois nous-mêmes et le monde qui nous entoure. <h4>S’engager dans une action vertueuse</h4> La deuxième composante de la réalisation d’Eudaimonia est de s’engager dans une action vertueuse. La vertu, pour Aristote, fait référence à l’excellence ou à la bonté – faire ce que nous devons faire (par opposition au vice ou à la méchanceté – faire ce que nous ne devons pas faire). La clé ici est la vertu morale – une action accomplie non par peur d’une punition ou dans l’espoir d’une récompense, mais parce qu’elle est intrinsèquement bonne ou valable. Ainsi, vivre une vie vertueuse signifie agir conformément à la vertu morale – faire les choses parce qu’elles sont bonnes en elles-mêmes, pas seulement parce qu’elles mènent à un autre objectif tel que la richesse ou le plaisir. En conclusion, nous pouvons voir que la quête d’Aristote pour le sens de la vie l’a conduit à la leçon importante que notre but ultime en tant qu’êtres humains est d’atteindre l’Eudaimonia – une condition à long terme résultant d’une vie vertueuse caractérisée par une bonne utilisation de la raison et l’engagement dans une action vertueuse. Bien que ce ne soit peut-être pas la réponse que tout le monde recherche, cela fournit une explication logique et satisfaisante de la raison pour laquelle nous existons et de ce que nous devrions rechercher dans nos vies. <h2>Question profonde #2 : Quelle est la nature de la réalité ? </h2> Une autre question profonde qui a intrigué les philosophes pendant des siècles est quelle est la nature de la réalité ? Est-ce que ce que nous voyons et expérimentons dans notre vie quotidienne est vraiment tout ce qu’il y a ? Ou y a-t-il quelque chose de plus dans la réalité qu’il n’y paraît? Le philosophe du XXe siècle Ludwig Wittgenstein s’est attaqué à cette question et est arrivé à la conclusion que «les limites de ma langue signifient les limites de mon monde». En d’autres termes, notre compréhension de la réalité est limitée par notre capacité à la comprendre et à la communiquer. Mais comment Wittgenstein est-il arrivé à cette conclusion ? Voici quelques exemples de la façon dont Wittgenstein a personnellement lutté avec cette question dans sa propre vie. Ludwig Wittgenstein était un philosophe du XXe siècle profondément troublé par la question de la réalité. Il a lutté avec cette question tout au long de sa vie, tant dans sa vie personnelle que dans son travail professionnel. Wittgenstein était connu pour être un homme très privé et il ne partageait pas ses pensées les plus intimes avec beaucoup de gens. Cependant, ses proches savaient qu’il était constamment aux prises avec de grandes questions sur la vie, la mort et la nature de la réalité. <h3>Une histoire célèbre sur Wittgenstein illustre parfaitement cette lutte. </h3> Wittgenstein était autrefois assis sur une plage avec un ami, regardant l’océan. Son ami lui a demandé à quoi il pensait, et Wittgenstein a répondu: “Je me demande si je suis vraiment ici, ou si je rêve juste.” Cette histoire résume parfaitement la lutte de Wittgenstein pour venir à bout de la nature de la réalité. La croyance de Wittgenstein selon laquelle notre compréhension de la réalité est limitée par notre capacité à la comprendre et à la communiquer. Il est arrivé à cette conclusion après des années de lutte avec la question de savoir si ce que nous voyons et expérimentons dans notre vie quotidienne est vraiment tout ce qu’il y a. Wittgenstein s’est rendu compte que nous ne pouvons comprendre et expliquer la réalité qu’à travers le langage. Et parce que le langage est limité, notre compréhension de la réalité l’est aussi. Cela peut sembler une conclusion négative, mais Wittgenstein y voyait en fait une chose positive. Il croyait que le fait que nous ne puissions jamais comprendre pleinement la réalité est ce qui rend la vie intéressante et significative. Si nous pouvions tout comprendre de la réalité, alors la vie serait ennuyeuse et prévisible. Mais parce que nous ne pouvons entrevoir la réalité qu’à travers le prisme du langage, nous découvrons constamment de nouvelles choses à son sujet. <h2>Question profonde #3 : Comment devrions-nous vivre nos vies ? </h2> La façon dont nous choisissons de vivre notre vie dépend en fin de compte de nous. Mais cela ne nous empêche pas de nous demander si nous vivons notre vie de la bonne manière. L’ancien philosophe chinois Confucius a lutté avec cette question et a proposé son propre ensemble de lignes directrices sur la façon de vivre une bonne vie. Il a dit que nous devrions « faire aux autres ce que tu voudrais qu’ils te fassent » et « aimer ton prochain comme toi-même ». Cela ne semble-t-il pas familier à ce que Jésus a également dit? Mais comment Confucius en est-il arrivé à cette conclusion ? Voici quelques exemples de la façon dont Confucius a personnellement lutté avec cette question dans sa propre vie. En tant que jeune homme, Confucius a été nommé à un poste gouvernemental mineur. Cependant, il est rapidement devenu désillusionné par la corruption qu’il a vue autour de lui. Il a démissionné de son poste et a commencé à voyager à travers la Chine, enseignant aux gens la moralité et l’éthique. <span id="div-gpt-ad-pickthebrain_com-large-mobile-banner-1-0" ezaw="250" ezah="250" style="position:relative;z-index:0;display:inline-block;padding:0;width:100%;max-width:1200px;margin-left:auto!important;margin-right:auto!important;min-height:280px;min-width:336px" class="ezoic-ad"/> Au cours de ses voyages, il rencontra un homme du nom de Lao Tzu qui fut tellement impressionné par la sagesse de Confucius qu’il lui donna un exemplaire du Tao Te King, un livre qui aurait une profonde influence sur lui. Confucius finit par s’installer et ouvrit une école où il enseigna sa philosophie à des étudiants de toute la Chine. Ses enseignements sont devenus si populaires que l’empereur l’a invité à la cour pour le conseiller sur la façon de diriger le pays. Cependant, tout le monde n’était pas d’accord avec le confucianisme. Il y a eu de nombreux débats entre les confucéens et d’autres écoles de pensée, telles que le mohisme et le légalisme. En fin de compte, le confucianisme a prévalu et a eu un impact durable sur la culture chinoise. Dans l’ensemble, Confucius croyait que nous devrions traiter les autres avec gentillesse et compassion et toujours nous efforcer de nous améliorer. Sa philosophie a perduré pendant des siècles et continue d’être pertinente aujourd’hui. Alors que nous nous débattons avec nos propres questions profondes sur la façon dont nous devrions vivre nos vies, il vaut la peine de considérer ce que Confucius a à dire à ce sujet. <h2>Questions profondes à poser – Conclusion</h2> Ce ne sont là que quelques-unes des nombreuses questions profondes que les philosophes se sont posées tout au long de l’histoire. Comme vous pouvez le voir, il n’y a pas de réponses faciles à ces types de questions. Mais cela ne signifie pas qu’ils ne valent pas la peine d’être demandés. En fait, c’est souvent en posant ces questions difficiles et en regardant votre plus grande peur en face qu’il est important. Pour plus d’informations, veuillez lire cet article Pick The Brain “Philosophie ancienne et développement personnel moderne”. De cette façon, nous pouvons acquérir une meilleure compréhension de nous-mêmes et du monde qui nous entoure. N’ayez donc pas peur de poser ces questions difficiles – vous ne savez jamais quel genre d’informations vous pourriez en tirer. <hr class="wp-block-separator"/> Jared Levenson est blogueur chez Eating Enlightenment. Ancien moine zen et conseiller en alimentation intuitive, Jared blogue sur la pleine conscience et la journalisation pour traiter les crises de boulimie et l’alimentation émotionnelle. <div style="padding-bottom:25px"> <hr/> <div align="center"> <h2>OBTENEZ LE LIVRE PAR ERIN FALCONER !</h2> </div> Erin montre aux femmes débordées et débordées comment en faire moins pour pouvoir en faire plus. Les livres traditionnels sur la productivité, écrits par des hommes, abordent à peine l’enchevêtrement des pressions culturelles que les femmes ressentent lorsqu’elles sont confrontées à une liste de choses à faire. Comment faire du sh * t vous apprendra comment vous concentrer sur les trois domaines de votre vie où vous voulez exceller, puis il vous montrera comment décharger, externaliser ou simplement cesser de vous soucier du reste.</div> </div>